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Le changement alimentaire
En modifiant l’alimentation et en utilisant des micronutriments, la nutrithérapie s’adresse principalement à l’organisme avec des molécules qui le constituent et lui permettent de fonctionner. Elle s’emploie à parler au corps son propre langage. L'avantage de cette démarche est de pouvoir renforcer les systèmes internes de défenses anti-infectieux et antitoxiques, les systèmes d’adaptation aux divers stress et de réussir son changement alimentaire.
La réussite d'un changement alimentaire
En modifiant l’alimentation et en utilisant des micronutriments, la nutrithérapie s’adresse principalement à l’organisme avec des molécules qui le constituent et lui permettent de fonctionner. Elle s’emploie à parler au corps son propre langage. Le premier avantage de cette démarche est de pouvoir renforcer les systèmes internes de défenses, anti-infectieux ou antitoxiques, les systèmes d’adaptation aux divers stress, les systèmes de transport et de communication, les systèmes de maintenance et de réparation au niveau de leurs points faibles.
Parce que nous n’avons jamais eu autant de personnes malades, parce que nous butons inlassablement sur les effets chimiques des divers traitements, et parce que, depuis plusieurs années, des recherches montrent que l’on peut réellement résoudre certaines pathologies en changeant de mode alimentaire, la médecine commence à prendre conscience du rôle prépondérant de l’alimentation dans les pathologies.
Si cette approche a débuté par le souci constant d’aider des personnes déjà atteintes par des pathologies lourdes, nos constats actuels nous poussent à nous orienter vers une démarche préventive pour préserver le potentiel de santé de l’individu. Nous avons tous un bagage génétique, qui plus grand, qui plus fort et qui plus résistant. Nous devons nous contenter de ce bagage reçu à la naissance, et tout faire pour le conserver.
Cette approche nutritionnelle ouvre la voie à une médecine vivante où chacun devient acteur de sa santé par la prévention et par la possibilité de se soigner par la nutrition. Cette idée a émergé il y a plus de trois milles ans en Chine ; elle est prépondérante dans la sagesse orientale où le patient paie son médecin s’il est en bonne santé.
Aucune spécialité, de la pédiatrie à la gériatrie, ne devrait plus désormais être pratiquée sans se soucier de ce que l’on mange. Pas même la psychiatrie, puisqu’il est prouvé aujourd’hui que la prévention de la violence par exemple, peut aussi passer par le changement nutritionnel.
La recherche médicale reprend de nouveau conscience que la nourriture peut dérégler notre organisme et le rendre malade ou lui rendre la santé.
Le Sevrage
La période du changement alimentaire demande un certain temps de sevrage, pendant lequel on pourra noter des courbes irrégulières de réactions, des perturbations et des symptômes inévitables dans le métabolisme et le comportement, avant que le corps puisse retrouver son équilibre et s'épanouir.
Certains enfants développeront par période un comportement plus violent, agressif, avec des tics et des tocs. D'autres, à l'inverse, auront peut-être des phases d'apathie, de somnolence.. Le corps a besoin de temps pour restaurer tous les organes.
Des envies de gluten et caséine pourront se faire sentir plus fortement.
On peut noter dans certains cas des réactions visibles encore après 6 mois à une année de changement alimentaire.
Une année de diète est nécessaire pour baisser le taux des opioïdes dans le corps.